Qu’est-ce que la procrastination ?

Vous êtes-vous déjà trouvé des millions d’excuses pour ne pas vous lancer dans une tâche que vous n’avez pas envie de faire? C’est peut-être le signe de la procrastination. Découvrez ce comportement et comment s’en débarrasser.

La procrastination est une tendance à remettre à plus tard ce qu’on pourrait faire maintenant, et à demain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui. Cela s’applique majoritairement aux tâches pénibles de la vie quotidienne : ménage, travail, courses, rendez-vous à prendre… Bien souvent, les activités ou actions à réaliser sont remplacées par des occupations secondaires et non urgentes.

Quelles sont les causes de la procrastination ?

La plupart des psychologues et des médecins s’accordent à dire que la procrastination pourrait être causée par un manque d’assurance, une mauvaise estime de soi ou encore des difficultés de concentration, la peur de l’échec ou le perfectionnisme. Face à une action à effectuer, un procrastinateur peut aussi considérer qu’elle est trop pénible et ne lui apportera aucune satisfaction.

La procrastination est-elle une maladie ?

La procrastination n’est pas une maladie. C’est un terme principalement utilisé en psychologie pour évoquer ce comportement. Par ailleurs, la plupart des êtres humains, enfants comme adultes, se sont déjà retrouvés dans une situation où ils ont procrastiné. Cependant la procrastination peut être le symptôme d’autres troubles psychologiques comme celui de l’anxiété. Elle peut également être source de stress ou de culpabilité, autant d’émotions pénalisantes dans la vie quotidienne.

Débarrassez-vous de la procrastination

On peut toujours faire appel à un psychologue. Ce professionnel vous accompagnera dans votre démarche pour cesser de remettre à plus tard les choses importantes et ainsi mieux gérer votre temps. Pour se débarrasser de la procrastination sans consulter, voici 5 astuces à mettre en place :

  • Établissez des listes de tâches à effectuer. Ciblez ce que vous avez à faire et écrivez-le sur un bout de papier, cela vous évitera d’avoir à y penser constamment jusqu’à ce que cela soit fait. L’espace libéré dans votre cerveau peut ainsi être alloué à votre tâche en cours.
  • Si cela prend moins de cinq minutes, faites-le immédiatement. Mettez le vêtement sale dans le panier à linge au lieu de le laisser par terre, lavez l’assiette et la casserole utilisées pour le déjeuner, débarrassez la table après avoir mangé, rangez immédiatement les courses… En faisant toutes ces petites actions au moment où elles se présentent devant vous, vous évitez de vous créer une montagne de tâches à faire plus tard, qui ne fera que vous dégoûter encore plus de vos corvées quotidiennes.

On mange un mammouth une bouchée à la fois!

  • Fixez-vous des objectifs réalisables. Lorsque la tâche est monstre, rappelez-vous qu’on mange un mammouth une bouchée à la fois! Il faut y aller étape par étape et s’allouer de petites victoires à chaque étape. De cette façon vous ne vous découragerez pas de l’énormité de la tâche à accomplir et vous ne vous laisserez pas aller à la procrastination.
  • Une tâche à la fois. C’est dur, c’est vrai. Mais en vous concentrant sur une seule chose à faire, au lieu de vous éparpiller d’en faire dix en même temps, vous perdrez moins de temps et d’énergie.
  • Associez tâche pénible et récompense. Si j’accomplis cette tâche ou cette liste, je me paye un bon souper au restaurant ce soir.
  • Conservez du temps pour la détente. Faire une tâche qu’on n’a pas envie de faire bouffe plus d’énergie. Permettez-vous du repos aussi!
  • Fixez-vous une date butoir. S’il y a quelque chose que les procrastinateurs savent faire, c’est effectuer huit semaines de travail en huit heures, parce que l’on a repoussé le plus possible le moment de travailler. Et bien soit, choisissez ce dernier moment. Fixez-vous des dates butoirs qui vous forceront à finir un projet rapidement.
  • Créez des conditions optimales pour vous concentrer (calme, solitude…). Posez le téléphone loin de vous. Il est si tentant, ce petit rectangle technologique. On se dit que ça ne coûte rien de jeter un œil rapide sur Twitter ou Instagram. Et puis on envoie un message à des amis, on vérifie un truc vite fait sur Internet. Et au final, on perd plus de temps à passer d’appli en appli qu’à faire le travail que l’on cherche à éviter. Pour couper court à tout risque de tentation, laissez donc votre smartphone dans une autre pièce.

Quel est le contraire de la procrastination ?

Le contraire de la procrastination est la précrastination. Il s’agit d’une tendance à tout faire tout de suite même ce qui n’est pas important ou ce qui peut attendre. Un précrastinateur aime mesurer le nombre de tâches qu’il a accompli en cochant les actions dans une liste par exemple. Cependant, il est souvent face au sentiment d’être débordé, de ne pas avoir assez de temps. Tout comme la procrastination, la précrastination est alors source de stress à cause d’une mauvaise gestion de son temps.

Pour terminer, la procrastination, est-ce vraiment mauvais? Pour le philosophe américain John Perry, pas forcément! Quand un procrastinateur tente d’éviter une tâche, il va en faire beaucoup d’autres pour s’occuper et justifier son inaction. Il devient donc beaucoup plus productif. Bonne réflexion et si vous pensez procrastiner, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos professionnels en cliquant ici!

 

SOURCES :

Le Journal Du Net – www.journaldunet.fr

Sortir à Paris  –  www.sortiraparis.net

John Perry, Philisophe