L’anxiété est une condition, voir même un fléau de plus en plus répandu à travers la population mondiale. Une crise de panique peut survenir n’importe ou et n’importe quand et c’est très lourd pour la personne qui la subit. Mais c’est également difficile pour les personnes qui entourent ces gens qui en souffrent, et qui « subissent » la crise de l’autre sans pouvoir rien faire pour les aider. Encore pire, on ne comprend pas la source de leur panique. Alors quoi faire lorsqu’on est en présence d’une personne qui souffre d’anxiété et qui est en pleine crise de panique? Voici quelques conseils d’une personne qui sait de quoi elle parle, Kesley Darrah, sur Twitter
Quelques conseils réalistes pour m’aider lors d’une crise de panique
- Sache que je suis effrayée, et que je ne pourrai pas t’expliquer pourquoi, donc ne panique pas, ne te fâche pas après moi.
- Trouve mes médicaments s’ils sont près de moi, et fais-moi les prendre.
- Les exercices de respiration vont me frustrer mais ils sont vitaux. Essaye de me faire synchroniser ma respiration à la tienne.
- Fais moi de gentilles suggestions sur ce que l’on pourrait faire pour me changer les idées. Ne me dis pas ce dont j’ai besoin, ou ce que je devrais faire. Et écoute-moi si je dis non à quelque chose. Ne me force pas à rien faire.
- Pour les attaques dissociatives: rappelle-moi que ça m’est aussi arrivé avant, et que ça passera. Ça passe toujours mais c’est vraiment flippant quand ça arrive, donc tu peux peut-être me dire des choses le fun à propos de moi ou de notre vie ensemble qui me feront sourire ou rire.
- De petites gorgées d’eau peuvent aider, mais ne me dis pas que je dois manger ou boire car crois-moi, j’ai l’impression que je vais vomir.
Respire par le nez…
- Continue à respirer avec moi!
- Si on peut s’en aller, ramène-moi à la maison!
- S’il te plaît, sois vraiment gentil avec moi. Je ne me sens pas moi-même, j’ai honte et je culpabilise déjà de te faire vivre ça, donc s’il te plaît, ne te fâches pas après moi.
- Parfois, un gros, long, et doux câlin peut me faire me sentir en sécurité.
- M’aider à respirer c’est peut-être difficile, mais c’est la clé!
- Si ça ne va vraiment pas, appelle ma mère, ma sœur, ou ma meilleure amie pour me parler.
- Dis-moi de ne pas résister, mais de plutôt lâcher prise. Plus j’essaye de contrôler ma crise (ou plus tu essayes de la contrôler!), pire c’est.
- Aies de l’empathie pour moi! Tu ne comprends peut-être pas, mais tu me comprends moi car tu me connais!
- Une fois que c’est passé, plusieurs heures après, essaye d’en discuter avec moi. Comment tu t’en es sorti? Et qu’est-ce qu’on peut faire la prochaine fois.
La respiration est la clé
On ne le répètera jamais assez, la respiration est primordiale lors d’une crise de panique. Elle permet de déclencher un tranquillisant naturel comme le précise le Anxiety Centre, centre spécialisé américain. Toutefois, il faut faire attention et ne pas prendre de trop grandes inspirations qui pourraient entraîner des vertiges, surtout quand le patient est en hyperventilation.
Le Cabinet CSMQ est là pour vous aider peu importe votre situation. Prenez rendez-vous dès maintenant avec l’un de nos professionnels de la santé mentale et nous vous invitons à partager vos trucs à vous dans notre section commentaires à la fin de cet article.